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Solar Energy and Circular Economy in India

Here Comes the Sun

A number of recent developments have made solar energy the smart choice for public and private buildings in India.

M. Ramesh, Hindu Business Line (India)

 

 

The Hindu
M. Ramesh

March 2012 witnessed the first commercial solar rooftop project in India when the US company SunEdison put a 100 kW solar plant on the roof of a building in Chennai owned by Standard Chartered Bank. Under the terms of the project agreement, SunEdison would own the rooftop plant and sell electricity to StanChart at around Rs 11 per kWhr (about 20 cents per kWhr at the 2012 exchange rate). That price was well above what StanChart could have paid for power from the state-owned utility, but burnishing its image as a good corporate citizen outweighed financial concerns.

Today, similar contracts are signed for Rs 5 per kWhr (about 8 cents per kWhr), reflecting the steep decline in the price of solar modules. What began five years ago in a spirit of social responsibility has now become economically viable as solar energy becomes cheaper than grid power. Companies are also attracted by what has come to be known as the “opex model”; like StanChart, they simply buy power from a vendor who owns the solar installation on their roof, thus replacing a capital expenditure with operating expenditures.

India has set a target of achieving installed capacity of 100 GW of solar power by 2022, 40 per cent from rooftop solar and 60 percent from ground-mounted panels. To date, there are 1.3 GW of the former and 14 GW of the latter. A new crop of solar companies has emerged to boost these numbers: CleanMax Solar, Amplus, Aspiration Energy and Solar Town are some of the biggest players.

All deliver “solar-as-service”; as Andrew Hines, co-founder of CleanMax Solar, explained, large companies may not have enough money to put up rooftop solar modules on their own, or if they do, they may not want the risk of this capital expenditure. “There will always be someone in the board who will poke holes in your proposal,” he said. “But if you tell the company, ‘Just let us use your roof and we will sell you energy at a price that is less than that of grid power,’ they have a hard time poking holes in that proposition.”

The pitch worked with Mahindra Research Valley (MRV), the research-and-development arm of the Mahindra group, which makes tractors and vehicles. Aspiration Energy put up a 563 kW plant on MRV’s roof, agreeing to sell electricity at a price that was Rs 2.80 per kWhr cheaper than grid power, with a 3 percent annual escalation clause but with the stipulation that the rate would always be at least 50 paise cheaper than grid power. The savings for MRV have been huge. Yet other satisfied CleanMax customers include Chennai Metro Rail Ltd and Hitachi.

According to Hines, India’s solar market is booming. To date it has been made up primarily of large, triple-A rated companies, but the government is also coming on board; it plans to tender an offer for the installation of 5-7 GW of rooftop solar capacity during the next few years.

The opex model would also be ideal for the country’s 50 million small-and medium-sized companies, but solar providers are still wary of this market because of doubts about credit-worthiness. “It’s a big market, but solar companies will approach it only after the potential of large companies has been exhausted,” said Vikram Dileepan, founder of Solar Town, which has installed more than 200 rooftop solar systems.

Another potential market is solar heating. Companies are now realising that solar is a cheaper option whenever their heating requirements are below 80-85 degrees C. Wheels India, which makes wheels for vehicles, used to consume a million litres of furnace oil a day at an estimated annual cost of Rs 20 crore (about $3 million). Solar heating has reduced cost by 10 percent. What’s more, Wheels India did not have to spend anything on solar installations; it simply pays Aspiration Energy 70 percent of its savings for five years.

Aspiration Energy founder Thirumalai Bhuvarahan said the solar heating market, estimated at about 200 GW, is definitely opening up. It used to be much easier to meter and bill electric energy than heat energy, and maintaining heat energy systems has traditionally been more difficult. “But all that is changing,” he said.

Thanks to the fortuitous confluence of all these developments, switching to solar is not just good for PR, it’s good for the bottom line. And if there’s one language that companies are proficient in, it’s the language of money.

Le mois de mars 2012 a été marqué par le premier projet commercial indien de toiture solaire, avec l’installation par la société américaine SunEdison d’une centrale solaire de 100 kW sur le toit d’un immeuble de la banque Standard Chartered à Chennai. Aux termes de l’accord de projet, SunEdison restait propriétaire de la centrale installée sur le toit et facturait l’électricité à la banque au tarif de 11 roupies par kWh (soit près de 15 centimes d’euros par kWh au taux de change de 2012). Malgré un prix supérieur à celui de l’électricité vendue par l’opérateur public indien, la banque entendait valoriser son image d’entreprise citoyenne responsable plutôt que ses motivations purement financières.

Aujourd’hui, ce type d’accord se conclut au tarif de 5 roupies par kWh (près de 6 centimes d’euros par kWh), reflétant la baisse rapide du prix des panneaux solaires. Née dans un esprit de responsabilité sociale il y a cinq ans, cette démarche constitue à présent une option économique viable. En effet, l’électricité du réseau coûte désormais plus cher que l’énergie solaire. Les entreprises sont également séduites par le « modèle opex », devenu populaire. À l’instar de Standard Chartered, elles se contentent d’acheter l’électricité à l’opérateur qui possède l’installation solaire hébergée sur leur toiture, substituant ainsi des dépenses d’exploitation à une dépense d’investissement.

L’Inde s’est fixé l’objectif d’une capacité installée de 100 GW d’énergie solaire d’ici 2022, dont 40 % issus de toitures solaires et 60 % de panneaux installés au sol. À ce jour, ces deux sources représentent respectivement 1,3 GW et 14 GW. Pour doper ces résultats, un nouveau vivier d’entreprises spécialisées dans l’énergie solaire a vu le jour : CleanMax Solar, Amplus, Aspiration Energy et Solar Town figurent parmi les principales.

« Toutes fournissent l’énergie solaire sous forme de service (« solar-as-a-service ») », explique Andrew Hines, co-fondateur de CleanMax Solar. En effet, les grandes entreprises ne disposeraient plus des fonds suffisants pour installer elles-mêmes des panneaux solaires sur leurs toitures. Si elles décidaient de le faire, elles ne se hasarderaient probablement pas à investir autant d’argent. Selon le chef d’entreprise, « Il y aura toujours un membre du conseil d’administration pour trouver à redire à cette proposition ». « Mais si vous dites à l’entreprise qu’il lui suffit de vous laisser utiliser sa toiture et que vous lui vendrez l’énergie à un prix inférieur à celui de l’électricité du réseau, il sera difficile de refuser l’offre. »

Cet argument a fait mouche auprès de Mahindra Research Valley (MRV), le centre de recherche et développement du groupe Mahindra, fabricant de tracteurs et d’automobiles. Aspiration Energy a installé une centrale d’une puissance de 563 kW sur la toiture de MRV. La société s’est engagée à vendre l’électricité produite à un tarif inférieur à celui du réseau −  2,80 roupies de moins par kWh (3 centimes d’euros) – assorti d’une clause d’indexation annuelle de 3 %, plafonnée à un écart minimum de 50 paise (0,6 centime d’euros). À la suite de cet accord, MRV a réalisé d’immenses économies. Chennai Metro Rail et Hitachi comptent parmi les références de CleanMax .

Selon Andrew Hines, le marché de l’énergie solaire indien est en plein essor. Jusqu’à présent, il était surtout dominé par les grandes entreprises notées AAA, mais le gouvernement indien s’intéresse également au secteur, et envisage un appel d’offres pour l’installation d’une toiture solaire d’une puissance de 5 à 7 GW.

Le modèle opex conviendrait à la perfection aux 50 millions de petites et moyennes entreprises indiennes, mais les fournisseurs d’énergie solaire continuent de se montrer prudents en raison d’incertitudes sur la solvabilité. « C’est un vaste marché, mais les spécialistes de l’énergie solaire ne l’approcheront que lorsque le potentiel des grandes entreprises aura été épuisé », commente Vikram Dileepan, fondateur de Solar Town, avec plus de 200 toitures solaires à son actif.

Le chauffage solaire représente un autre gisement de marché. Les entreprises réalisent aujourd’hui que choisir l’énergie solaire présente plus d’avantages lorsque leurs besoins de chauffage n’excèdent pas 80 à 85 °C. Le fabricant de pneus Wheels India consomme chaque jour un million de litres de mazout pour un montant annuel estimé à 20 crore (2,5 millions d’euros). Le chauffage solaire a permis de baisser ce coût de 10 % . De plus, Wheels India n’a rien eu à débourser pour les installations solaires. En contrepartie, il reversera 70 % des sommes économisées à Aspiration Energy pendant cinq ans.

Le fondateur de cette dernière, Thirumalai Bhuvarahan, affirme que le marché du chauffage solaire, estimé à près de 200 GW, connaît une véritable ouverture. Le comptage et la facturation de l’énergie s’avéraient autrefois plus simples pour l’électricité que pour la chaleur, sans compter les difficultés inhérentes à l’entretien des systèmes de chauffage solaire. Selon M. Bhuvarahan, « Tout cela est en train de changer ».

Avec la convergence fortuite de tous ces progrès, la transition vers l’énergie solaire n’est plus une simple question de communication, elle profite également au résultat de l’entreprise. Et s’il y a une langue que celles-ci maîtrisent, c’est bien celle de l’argent.

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