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Sistema Biobolsa

Making Manure Great Again

Sistema Biobolsa helps small farmers convert livestock waste into renewable energy and organic fertilizer

Elizabeth Meza Rodríguez, El Economista (Mexico)

 

Read more on El Economista (in Spanish), L’Economiste (in French) and Valor Economico (in Portuguese).

 

El Economista
Elizabeth Meza Rodríguez

Livestock farming is the fastest growing agricultural sector in the world, employing some 1.3 billion people. Yet in its highly influential 2016 report, the Food and Agriculture Organization of the United Nations (FAO) claimed that agriculture, forestry and land use are responsible for 21 percent of the world’s greenhouse gas emissions.

In the same report, FAO stated that adopting sustainable practices in livestock farming could reduce up to 41 percent of methane gas emissions. An example would be using biodigesters, which can convert livestock manure into biogas and organic fertilizer.

This is the concept behind Sistema Biobolsa, a business based in Mexico City and founded in 2009 by Alex Eaton and Camilo Pagés. “I grew up on a small farm in the U.S. and realized that although small farmers provide 80 percent of food on a global level, they lack access to technology, training and fair credit,” explained CEO Eaton. “I designed biodigesters because in the countryside, there’s an excess of organic waste that can be converted into a reliable source of energy.” His product helps save—and helps farmers save money.

A biodigester is a sort of big black bag made from a dense, impervious material that is set in a long ditch dug in the ground. It is fed daily with organic farm waste. Inside the reactor, the manure mixes with water, creating an oxygen-free environment where the same bacteria that are active in cows’ or pigs’ stomachs thrive.

The bacteria feeds on the waste, generating a renewable methane-rich biogas that can be piped directly to the farmer’s stove or hot water heater, or used in motors, pumps or generators. The process also produces biol, an organic fertilizer that can replace chemical products, increasing crop productivity while also improving soil quality.

The economic benefits are considerable. “A small family typically spends around 300 pesos (US$ 17) a month on energy and another 300 on fertilizer, and all these costs can be reduced with the use of a biodigester,” Eaton said. “The savings for a larger farm could be thousands of pesos a month.”

What’s more, once farmers have met their own energy needs, they can sell any surplus, generating an additional source of income for their families. Clients have also noticed improved respiratory health as they turn away from traditional firewood.

The manure produced by two cows can meet the needs of a single-family home, while the manure of 200 cows can produce enough renewable energy to be introduced into a community’s electricity network. The systems are priced between 10,000 and 500,000 pesos depending on the size and can be bought through microcredit from Kiva, a platform that aims to lower financial barriers. The system provides a return on investment within eight to 16 months and has a life expectancy of about 30 years.

Farmer and Sistema Biobolsa client Nicolas Castillo confirmed that the system saves him money. “In this economy, it helps to not have to buy liquid gas,” he said. It also makes it possible him and his wife to live in peace with their surroundings, knowing that their cows’ manure is not polluting rivers or contributing to greenhouse gas emissions. “We try to use everything ecologically so that we are in harmony with nature.”

With offices in Mexico, Colombia, Nicaragua and Kenya, the company has installed 3,200 systems globally and treated more than 4 million tons of waste. “We’ve exported to 16 countries including the United States, Central America and South America,” Eaton said.

In five years, the company hopes to be installing systems at a rate of more than 10,000 a year in Mexico and up to 50,000 worldwide. To achieve this, Sistema Biobolsa is focusing on improving their distribution network and on forming alliances with government bodies and business leaders in the energy and agricultural sector in Mexico, Central America and the Caribbean.

“This is Mexican technology, and it has been recognized as the best of its kind,” said Eaton. “We are known internationally as leaders in our field, which allows us to grow and export, establishing Mexico’s reputation as a world-class producer of this type of technology.”

L’élevage, qui emploie 1, 3 milliards de personnes dans le monde, est le segment agricole en plus forte croissance. Cependant, dans son rapport très attendu de 2016, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) estime que l’agriculture, les activités forestières et l’usage des sols sont responsables de 21 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

Ce même rapport de la FAO indique que l’adoption de pratiques durables dans l’élevage pourrait réduire de 41 % les émissions de méthane. Par exemple, en utilisant des bio-digesteurs pour convertir le fumier en biogaz et engrais écologique.

C’est le concept qui guide Sistema Biobolsa, une startup basée à Mexico et fondée en 2009 par Alex Eaton et Camilo Pagés. « J’ai grandi dans une petite ferme des Etats-Unis. J’ai appris que les petits fermiers, bien qu’ils fournissent 80 % de la nourriture dans le monde, n’ont pas accès à la technologie, à la formation ni à de bonnes conditions de crédit », explique Alex Eaton, PDG. « J’ai conçu des bio-digesteurs parce que, à la campagne, le surplus de déchets organiques peut être converti en une source fiable d’énergie ». Cette invention aide les éleveurs à économiser de l’argent.

Un bio-digesteur est une sorte de grand sac noir, fait d’une matière dense et étanche. Installée dans un long fossé creusé dans le sol, il reçoit chaque jour les déchets organiques de la ferme. Dans le réacteur, le fumier mélangé à l’eau créé un environnement sans oxygène où prospèrent ces bactéries qui sont actives dans les estomacs des vaches et des cochons.

En se nourrissant des déchets, les bactéries génèrent un biogaz riche en méthane qui peut alimenter directement la cuisinière ou le chauffe-eau du fermier, ou servir de carburant pour des moteurs, pompes et générateurs. Le processus permet également de produire un engrais organique qui accroît le rendement des cultures tout en améliorant la qualité des sols, contrairement à son équivalent chimique.

Les bénéfices économiques sont considérables. « Une petite famille dépense près de 300 pesos (€ 14) par mois en énergie et autant en engrais. Tous ces coûts peuvent être réduits en utilisant un bio-digesteur », explique Alex Eaton. « Pour une grande ferme, les économies se comptent en milliers de pesos par mois ».

Qui plus est, une fois que les éleveurs ont satisfaits leurs propres besoins énergétiques, ils peuvent vendre le surplus pour générer une source de revenus supplémentaires pour leur famille. Les clients du bio-digesteur ont également remarqué une meilleure santé respiratoire du fait qu’ils n’utilisent plus de bois de chauffe.

Le fumier produit par deux vaches répond aux besoins d’une famille seule, tandis que 200 vaches peuvent produire suffisamment d’énergie renouvelable pour alimenter un réseau local d’électricité. Le bio-digesteur coûte de 10 000 à 500 000 pesos (de € 450 à € 23 000) selon sa taille. Il est disponible auprès de la plateforme de microcrédit Kiva, qui aide à surmonter les obstacles financiers. Le système est rentabilisé en 16 mois et sa durée de vie est d’une trentaine d’années.

Nicolas Castillo, éleveur et client de Sistema Biobolsa, confirme que le système lui permet d’économiser de l’argent. « Dans notre situation économique, cela aide de ne pas avoir à acheter du gaz liquide », déclare-t-il. Cela lui permet aussi, ainsi qu’à son épouse, de vivre en paix avec son environnement, sachant que le fumier de leurs vaches ne pollue pas les rivières ni ne contribue aux émissions de gaz à effet de serre. « Nous essayons de tout utiliser de manière écologique afin d’être en harmonie avec la nature ».

Depuis ses bureaux du Mexique, de Colombie, du Nicaragua et du Kenya, l’entreprise a déjà installé 3 200 systèmes et traité plus de 4 millions de tonnes de déchets. « Nous exportons dans 16 pays, notamment aux Etats-Unis, en Amérique centrale et en Amérique du Sud », annonce Alex Eaton.

Sistema Biobolsa espère installer ses bio-digesteurs à un rythme annuel d’au moins 10 000 au Mexique et jusqu’à 50 000 dans le monde d’ici cinq ans. Pour y parvenir, l’entreprise s’efforce d’améliorer son réseau de distribution et noue des alliances avec des organismes gouvernementaux ou des dirigeants d’entreprises agricoles ou énergétiques au Mexique, en Amérique centrale et dans les Caraïbes.

« C’est une technologie mexicaine, reconnue comme la meilleure dans son genre », se réjouit Alex Eaton. « Nous sommes connus à l’international comme des leaders dans ce domaine, ce qui nous permet de nous développer et d’exporter, contribuant à la réputation du Mexique comme pays à l’avant-garde de ce type de technologie ».

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