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Rotor

A New Spin on Demolition

Rotor Deconstruction is a scrappy Belgian startup challenging the construction waste status quo

Daniel Finnan, Sparknews

 

Read more on L’Economiste du Maroc (in French) and Valor Economico (in Portuguese).

Sparknews
Daniel Finnan

What do a light-diffusing dropped ceiling, fiberglass subway seats and a solid oak door with finely carved details have in common? They have all been salvaged and sold by Rotor Deconstruction, a small Belgian venture that is trying to change the way the construction sector treats demolition waste.

Rotor Deconstruction dismantles commercial buildings in and around Belgium, assesses the reuse potential of materials within, and sells what it salvages to the general public through an online store and a shop in Brussels.

“We are not like a building supply shop,” said Rotor’s project manager, Lionel Billiet. “What we offer is a curated selection of elements from buildings.”

The five-person startup is the offshoot of a nonprofit social cooperative called Rotor, created in 2005 to promote and facilitate the reuse of building components, among other activities.

Thanks to the collective’s expertise in demolitions and renovations, it identified a gap in the market. While dealers of secondhand materials generally focus on selling pre-war antiques that end up in people’s homes, few try to sell elements that come out of large or tertiary post-war buildings. As a result, these wind up in waste containers.

The EU has set a goal to reuse or recycle at least 70 percent of non-hazardous construction and demolition waste by 2020. Heavy and voluminous, it accounts for as much as 30 percent of all waste generated on the continent. Currently, some European countries recycle or reuse as little as 10 percent.

And though the lion’s share of construction and demolition waste is inert material such as concrete, a niche company such as Rotor Deconstruction also has a role to play. This is especially true in a city like Brussels which, according to Ambroise Romnée of the Belgian Building Research Institute, “increasingly aims to renovate buildings, not demolish them.” Formally set up as a for-profit company last year, Rotor Deconstruction has grown from four salvage operations in 2013 to some 31 tenders in 2016, with hopes of exceeding 40 by the end of this year.

Rotor Deconstruction has gutted buildings owned by the University of Ghent, salvaged items from Belgian banks, reclaimed elements from the chemical company Solvay, real estate operator Befimmo, even Antwerp City Hall. Though Billiet declined to reveal numbers, he said the startup is making a small profit. Its revenue consists of demolition operations (priced per tonne) and the sale of salvaged goods.

The company operates out of a former chocolate factory in the Anderlecht district, a building which in four years time will be demolished and turned into housing by a developer—an irony not lost on these recycling entrepreneurs.

The repurposed factory also operates as Rotor Deconstruction’s store, and is a veritable curiosity shop for all imaginable types of furnishings and fittings from the 1930s onward. One section contains lamps and lighting fixtures, another shows off ceiling tiles, while a shed outside contains racks filled with dozens of bathroom sinks. There are door handles, hooks and hinges in plastic bags stamped with Rotor Deconstruction’s logo (ideally, the company would like to brand some items and sell them in hardware stores). Among the wares are a few gems for sale, such as a coat rack by Joseph Moutschen or a standing desk by Christophe Gevers.

Each object is thoroughly inspected for quality and an acceptable level of wear and tear—a single crack in a sink means it won’t make the grade. Rotor Deconstruction cleans every item and upgrades older electrical components with new cables and sockets. In general, the company concentrates on non-structural or mechanical elements that present little risk, shying away from items such as sprinkler systems.

Rotor Deconstruction’s wares appeal to architects and designers who understand how to intelligently integrate them into small or medium-scale projects. They have made their way into offices, homes, cultural centers, restaurants and cafes. Anybody can buy them, since they are available in quantities from single units up.

Billiet estimated that Rotor Deconstruction sells 85 percent of what they salvage, because their selection process is so refined. « We use a set of criteria to choose the reusable elements, but from time to time we have a feeling for something »—like that dropped ceiling from a bank’s headquarters, consisting of vertical plates the size of Belgian 200-franc notes. Whatever they cannot sell is sent for recycling.

Billiet also pointed out that Rotor’s office itself is furnished entirely with reclaimed elements, in an appealing style that might be described as industrial chic. “Everything you see here,” he said, “even the kitchen equipment and the doors, is taken from other buildings.”

Connaissez-vous le point commun entre un faux plafond translucide, des sièges de métro en fibre de verre et une épaisse porte en chêne finement sculpté ? Tous ont été « sauvés » et proposés à la vente par Rotor Deconstruction, une petite entreprise belge qui cherche à changer les pratiques de traitement des déchets de démolition dans le secteur de la construction.

En Belgique et au-delà, Rotor Deconstruction démantèle des édifices commerciaux, évalue le potentiel de réemploi des matériaux et revend les pièces sauvées de la benne à ordures au grand public, par le biais de sa boutique en ligne et de son magasin à Bruxelles.

« Nous ne sommes pas une enseigne de matériaux de construction », confie le responsable du projet Lionel Billiet. « Nous proposons un florilège d’éléments récoltés dans les bâtiments. »


Émanation de Rotor, une coopérative sociale, à but non lucratif, créée en 2005, la start-up et ses cinq collaborateurs ont notamment pour objectif de promouvoir et de favoriser le réemploi d’éléments architecturaux issus de bâtiments promis à la destruction.


Forte de son expertise collective dans les domaines de la démolition et de la rénovation, elle a su identifier un besoin sur le marché. En général, les revendeurs de matériaux de seconde main s’intéressent aux antiquités d’avant-guerre échouées dans les intérieurs des particuliers. Ils sont peu nombreux à tenter d’écouler des pièces issues des vastes immeubles de bureaux construits après-guerre. Conséquence : celles-ci atterrissent dans les conteneurs à ordures.


L’Union européenne a fixé un objectif de réutilisation ou de recyclage d’au moins 70 % des déchets de construction et de démolition non dangereux à l’horizon 2020. Lourds et volumineux, ils représentent plus de 30 % des déchets produits sur le continent. Aujourd’hui, les pays européens en recyclent ou réutilisent à peine 10 %.


Même si les matériaux de construction et de démolition inertes, comme le béton, se taillent la part du lion parmi ces déchets, une entreprise de niche telle que Rotor Deconstruction a incontestablement une carte à jouer. D’autant plus qu’une ville comme Bruxelles « s’inscrit dans une tendance toujours plus forte de rénovation des bâtiments plutôt que de démolition», selon Ambroise Romnée du Centre scientifique et technique de la construction belge. Entreprise à but lucratif depuis l’an dernier, Rotor Deconstruction a pris de l’ampleur : de quatre chantiers de récupération en 2013 à quelque 31 appels d’offres en 2016, elle espère en décrocher une quarantaine d’ici la fin de l’année 2017.


Rotor Deconstruction a déshabillé certains bâtiments de l’Université de Gand, déposé des éléments de banques belges, récupéré des matériaux de l’entreprise chimique Solvay, de l’opérateur immobilier Befimmo, et même de la mairie d’Anvers.

La start-up réalise un petit bénéfice dont Lionel Billiet préfère taire le montant. Les chantiers de démolition (prix par tonne) et la vente des marchandises récupérées font tourner l’affaire.


L’entreprise agit depuis une ancienne chocolaterie située dans la commune d’Anderlecht, un bâtiment qui sera démoli dans quatre ans et réhabilité par un promoteur — ironie qui n’a pas échappé à ces entrepreneurs du recyclage.


L’usine de réemploi abrite également le showroom de Rotor Deconstruction. Cette authentique boutique de curiosités réunit du mobilier et des installations éclectiques datant d’à partir des années 1930. L’un des rayons contient des lampes et des systèmes d’éclairage, un autre expose des dalles de plafond, tandis qu’à l’extérieur, des étagères supportent des casiers remplis de dizaines de lavabos. Des sacs plastiques arborant le logo de Rotor Deconstruction − l’entreprise projette d’apposer sa marque sur certains objets pour les écouler dans des quincailleries −, contiennent des poignées de porte, des patères et des charnières. Parmi les marchandises, on trouve quelques trésors, tels qu’un portemanteau de l’architecte Joseph Moutschen ou un meuble bas du designer Christophe Gevers.


Chaque objet subit un examen minutieux destiné à contrôler sa qualité et son degré d’usure — un seul éclat sur un lavabo suffit à l’exclure de la sélection. Rotor Deconstruction nettoie tous les spécimens et remet les vieux appareils électriques aux normes en les équipant de prises et câbles neufs. En général, l’entreprise privilégie les éléments non structurels ou mécaniques qui présentent peu de risques, excluant certains dispositifs comme les gicleurs d’incendie.

Les marchandises de Rotor Deconstruction plaisent aux architectes et aux designers, attentifs à les intégrer habilement à leurs projets de petite ou moyenne envergure. Ils se sont fait une place dans les bureaux, les logements de particuliers, les centres culturels, les restaurants et les cafés. Comme ils sont disponibles à l’unité, ils sont également accessibles aux particuliers.


Selon les estimations de Lionel Billiet, Rotor Deconstruction écoule 85 % des pièces amassées, au moyen d’un processus de sélection extrêmement exigeant. « Nous utilisons une matrice de critères pour désigner les matériaux candidats au réemploi, mais de temps en temps, nous avons un coup de cœur. », — comme pour ce faux plafond à lames verticales de la taille de billets de 200 francs belges, extrait du siège d’une banque. Les invendus sont envoyés au recyclage.


Emblématique de l’esprit « industriel chic », le siège de Rotor doit son style harmonieux à du mobilier entièrement récupéré. « Tout ce que vous voyez ici », ajoute Lionel Billiet, «jusqu’aux portes et aux équipements de la cuisine provient d’autres bâtiments. »

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