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Insecta Shoes

Vegan footwear start-up Insecta Shoes is all the buzz

Andrea Vialli, Valor Economico (Brazil)

 

Read more on the Hindu Business Line and Valor Economico (in Portuguese).

 

 

Valor Econômico
Andrea Vialli

In 2015, Brazilian fashion lover Barbara Mattivy ran an online shop for vintage clothing and wondered what to do with pieces requiring alteration. Her friend Pamela Magpali, a footwear designer, suggested upcycling the fabrics to produce a vegan line of shoes. The friends made 30 pairs of shoes and put them online, where they sold out in just two days.

The duo quickly recognized a fantastic business opportunity and christened the brand Insecta Shoes to underline its nature-friendly focus, and with an investment of R$120,000 (about US$ 38,000) devoted themselves to product development.

Shoes were initially sold over the internet until positive feedback gave the company the impetus to open its first physical store—located in the city of Porto Alegre, close to the shoe industry hub of Rio Grande do Sul and its third-party manufacturers. In 2016, Insecta Shoes opened a second store in São Paulo. At the same time, the company invested in improving its e-commerce. Its online store still represents 65 percent of sales while offering a communication channel with consumers such as a blog that raises issues on conscious consumption, food, veganism and sustainability in fashion.

« Reducing waste production and replacing materials with sustainable alternatives is essential to what we do, » Mattivy said. No leather, wool or materials of animal origin is used to manufacture Insecta Shoes. Instead, the company sources environmentally friendly vegan materials like cotton fabric coated with natural latex manufactured from recycled PET bottles, or a plant-based laminate that imitates leather.

The shoes’ insoles are made from textile industry waste, while the outsoles come from upcycled rubber. The brand also tries to use threads, laces and eyelets that can be reused in the future. Designs are printed onto the fabric (made from PET bottles) using water-based pigments.

The fruits of this labor are boots, brogues, sandals and sneakers with an average price tag of R$280 (about US$ 89), as well as handbags and backpacks. « The company was created for recycling second-hand clothes, but we needed to create new product lines to scale up our operations, » commented Mattivy.

Ana Luiza Leal, 31, is one of the customers enchanted by both the quality of Insecta Shoes’ products and the concept of the brand. She entered one of their stores two years ago whilst on the lookout for ethical and comfortable shoes and believes that Insecta Shoes offers shoppers ethical fashion.  « We often buy clothes or shoes that may have been made with slave or child labor and we’re just not aware. As a consumer, I look for products where I can trace their origin and production history,” she said.

More than recycling, upcycling offers a creative solution for certain materials that would otherwise be thrown away. In two years of operation, Mattivy estimates that during the production of approximately 15,000 pairs of shoes, Insecta Shoes has upcycled 3,000 pieces of clothing, 900 kg of fabrics and 2,000 PET bottles.

The young company earned R$1.7 million (US$ 549,000) in 2016 and expects to grow by 50 percent in 2017. Today Insecta shoes is run by three seniors (Magpali left the company in 2016) who manage a small team of seven employees.

The challenge for these 30-something-year-old entrepreneurs is to make sure their brand appeal is not limited to the vegan product niche, which remains restricted in Brazil. Estimates show that there are 16 million vegetarians across the nation (there is no data on the number of vegans), and that the market for products targeted at this group is growing at around 40 percent per year. The company has already started exporting shoes and has plans to expand outside of Brazil.

Mattivy believes that consumers need to be educated about more conscientious fashion options, since current trends are still rooted in the phenomenon of fast fashion, where the speed of production, consumption and disposal of textile items is extreme.

« Anyone who buys our products is at the top of the pyramid, in a bubble that does not represent the majority, » she said. Matiivy remains optimistic,  « People have started to discuss the issue and I believe that, with time, attitudes will change. »

En 2015, à la tête d’une boutique en ligne de vêtements vintage, la fashionista brésilienne Barbara Mattivy se demandait que faire des pièces nécessitant des retouches. Son amie Pamela Magpali, créatrice de chaussures, eu l’idée d’utiliser les tissus pour produire une ligne de chaussures véganes. Dans une démarche d’upcycling, elle fabrique 30 paires, les met en vente sur le site et les écoule en deux jours à peine.

Le duo flaire une opportunité fantastique. Elles baptisent la marque Insecta Shoes pour en souligner l’esprit environnemental, investissent R$ 120 000 (environ € 32 000) et se lancent dans le développement produit.

Les retours positifs sur les chaussures vendues en ligne donnent à l’entreprise l’élan nécessaire pour envisager une première boutique en dur. Elle ouvre à Porto Alegre, dans l’état de Rio Grande do Sul, près d’un pôle industriel de la chaussure et de ses sous-traitants. En 2016, Insecta Shoes ouvre une seconde boutique à São Paulo tout en investissant dans son site d’e-commerce. Internet représente 65 % des ventes et offre un canal de communication avec les clientes. Son blog, notamment, aborde des questions telles que la consommation responsable, la nourriture et le véganisme, ou le développement durable dans la mode.

« Réduire la production de déchets et remplacer les matières [habituelles] par des alternatives durables est au cœur de ce que nous faisons », déclare Barbara Mattivy. Ni cuir, ni laine, ni aucune matière d’origine animale ne sont utilisés pour fabriquer les chaussures Insecta Shoes. L’entreprise se procure des matières végétales telles que des tissus en coton recouverts de latex naturel ou issus du recyclage de bouteilles en plastique , ainsi qu’un substitut au cuir à base de plantes.

Les semelles proviennent, à l’intérieur, de chutes de textiles industriels et, à l’extérieur, de caoutchouc recyclé. La marque essaie également d’employer des fils, dentelles et œillets réutilisables à l’avenir. Les motifs sont imprimés sur le tissu en plastique recyclé avec des pigments à base d’eau.

Le fruit de ce travail et une collection de bottes, souliers, sandales et baskets aux alentours de € 75, ainsi que des sacs à main et sacs à dos. « L’entreprise est née de l’upcycling de vêtements d’occasion, mais nous devions créer une nouvelle ligne de produits pour changer d’échelle », commente Barbara Mattivy.

Ana Luiza Leal, 31 ans, fait partie des clientes enchantées à la fois par la qualité des produits Insecta Shoes et par le concept de la marque. A la recherche de chaussures éthiques et confortables, elle est entrée pour la première fois dans l’une de ses boutiques il y a deux ans. Elle est convaincue qu’Insecta Shoes offre aux consommateurs une mode éthique. « Nous achetons souvent, sans en avoir conscience, des vêtements ou des chaussures qui ont été faits par des enfants ou des travailleurs sans droits. En tant que consommatrice, je cherche des produits dont je peux retracer le parcours depuis leur origine », dit-elle.

Plus que le simple recyclage, l’upcycling est une solution créative pour prolonger la vie de matériaux qui auraient sinon été jetés. En deux ans d’activité, Barbara Mattivy estime que la production de 15 000 paires de chaussures Insecta Shoes a permis d’upcycler 3 000 vêtements, 900 kilos de tissus et 2 000 bouteilles en plastique.

La jeune entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de R$ 1,7 million (€ 455,000) en 2016 et s’attend à une croissance de 50 % en 2017. Aujourd’hui, Insecta Shoes est géré par trois dirigeants (Pamela Magpali a quitté l’entreprise en 2016) et une petite équipe de sept employés.

Le défi pour ces entrepreneurs trentenaires est d’élargir l’attrait de leur marque au-delà de la niche, encore limitée au Brésil, des produits végans. On ignore le nombre de végans, mais il y aurait près de 16 millions de végétariens dans le pays et le marché des produits qui leur sont destinés croît de 40 % par an. L’entreprise exporte déjà ses chaussures et prévoit de s’étendre hors du pays.

Barbara Mattivy pense qu’un effort pédagogique est nécessaire pour aider les consommateurs à mieux connaître les options responsables dans la mode. La tendance dominante est encore enracinée dans le fast fashion, caractérisé par une vitesse extrême de production, de consommation et de mise au rebut.

« Les personnes qui achètent nos produits sont tout en haut de la pyramide, dans une bulle, loin de représenter la majorité », reconnaît Barbara Matiivy. Tout en restant optimiste : « Les gens commencent à aborder la question et je pense qu’avec le temps les attitudes changeront ».

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