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Delicious fresh juice – with a hint of organic waste

Delicious fresh juice – with a hint of organic waste

Food waste is an issue with deeply worrying consequences. A moral disaster for our planet, of course, and a huge issue for agribusinesses, which are losing precious resources, if only through the loss of food deemed too ugly to be sold in supermarkets. Yet there is significant scope for items considered waste by some to become resources for others. Two companies from Quebec have sniffed out a good business opportunity. Even if it comes with a slightly strange smell.

Matthieu Charest , Les Affaires (Canada)

 

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Les Affaires
Matthieu Charest

Approximately one third of the food produced in the world for human consumption every year gets lost or wasted, according to the Food and Agriculture Organization (FAO) of the United Nations. A share that represents up to 1.3 billion tonnes a year. Losses are “occurring along the entire food chain” and “represent a waste of resources”, the UN agency explains.

Since resources are limited, and becoming scarcer in many cases, it is becoming more urgent to make the transition from a ‘linear’ economy to a ‘circular’ economy, according to the proponents of this new paradigm. Essentially, we need to move away from a simple “produce, consume, throw away and repeat” model towards one in which the “use of resources is optimised at every level of the life cycle of goods and services.” This is the definition – simplified – proposed by the EDDEC Institute for the Environment, Sustainable Development and Circular Economy, located in Montreal, Canada.

It’s not about recycling, or at least, not only about recycling. It’s about using each resource to its full potential. There are ten strategies that make up the circular economy, one of which is reuse. “A production method which can be very profitable, especially in the agribusiness sector”, Luce Beaulieu, coordinator at EDDEC, argues.

A factor that didn’t go unnoticed by two Quebec companies that make cold-pressed juice. Their business is about health, being good to the environment and above all, it’s a profitable sector that is seeing sustained growth.

Juice with a mission

Founded a year ago, Montreal juice start-up ‘LOOP’ is currently being distributed in around 400 outlets in Quebec. Their drinks come in six flavours and retail at 3.99 $CAD each. The company estimates that about 6,000 bottles are sold each week. LOOP has just received a subsidy of 400,000 $CAD from the Quebec government.

“Our primary objective is to save discarded fruit and vegetables, and to reduce food waste”, asserts co-founder David Côté. “We also want to democratise healthy living. It’s very simple: we do circular economy, our production costs are lower, and consumers are taking up our brand because we sell our products at a good price.”

The company Courchesne Larose, a big distributor of fruit and vegetables, supplies LOOP with produce that would normally be sent to landfill, at a cost, because it hadn’t been sold or because it is unsellable. The distributor, 50% partner in the start-up, has no interest in inflating prices. “A crate of apples can cost us 5 $CAD instead of 45 $CAD,” explains Côté.

Finally, LOOP’s own waste (pulp) is offered to another start-up, Wilder & Harrier, which is working on incorporating such food waste into its innovative dog treats.

In order to maximise LOOP’s production, a factory of 4,000 ft² (about 370 m²) will be opened just next to Courchesne Larose’s warehouse in October 2017, co-founder Julie Poitras-Saulnier explains. This initiative will enable the company to reduce transport, and therefore greenhouse gas emissions, to get hold of all the resources that are being thrown out, and to step up production; which could reach nearly 200,000 bottles per week.

“There’s an art to be found in waste”, co-founder David Côté asserts. With a one million turnover for the company’s first year of business, clearly there are employment opportunities and profits to be made too.

Beyond reuse

Unlike LOOP, which has focused on the ‘reuse’ aspect in its marketing strategy, DOSE is staking on the ‘organic’ nature of its juice products. Founded four years ago, the company estimates that it sells some 10,000 bottles a week at 5.99 $CAD each. The start-up is also putting into practice various circular economy strategies.

“‘Grade B’, or ‘ugly’ products, have always existed in the food industry”, relates Geneviève Brousseau Provencher, the company’s co-founder. “The food processing and restaurant industries already make use of those categories of food. It’s what we use too, as long as the taste is up to standard.”

Given the cost of fruit and vegetables, “it would be absurd to lose any of that”, she says.

Moreover, DOSE, like LOOP, uses a highly interesting technique called pascalization, in order to extend the lifespan of its products. It’s a bit like pasteurisation, but is carried out at low temperatures. Instead of perishing after a few days, the cold-pressed juice stays good for about two months.

Finally, with the remains of the pulp of freshly squeezed fruits and vegetables, DOSE is coming up with a recipe for healthy crackers.

In the end, “it’s the consumer who has an impact. If the consumer gives preference to local products, he or she creates jobs here, and reduces polluting emissions as well as food waste”, Geneviève Brousseau Provencher concludes.

Un tiers de la production alimentaire mondiale est perdue ou gaspillée chaque année, selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture. Une part qui représente jusqu’à 1,3 milliard de tonnes par an. « Des pertes sont constatées tout au long de la chaîne alimentaire et génèrent un gaspillage des ressources », explique l’agence onusienne. Puisque les ressources sont limitées, et se raréfient dans plusieurs cas, il faut passer d’une économie « linéaire » à une économie « circulaire », estiment les tenants de ce nouveau paradigme. Bref, en lieu et place du simple calcul « produire, acheter, jeter, répéter », il faut passer à une équation où « l’utilisation des ressources sont optimisées à toutes les étapes du cycle de vie d’un bien ou service ». C’est la définition, simplifiée, proposée par l’Institut de l’environnement, du développement durable et de l’économie circulaire (EDDEC), situé à Montréal.

Il ne s’agit pas de recyclage, du moins pas seulement. Il s’agit de valoriser chaque ressource et de l’utiliser à son plein potentiel. De fait, il y existe dix stratégies qui composent l’économie circulaire, dont le réemploi. « Une méthode de production qui peut être très rentable, notamment dans le secteur agroalimentaire », soutient Luce Beaulieu, coordonnatrice de l’EDDEC.

Et ça, deux entreprises qui produisent des jus pressés à froid l’ont compris. C’est santé, c’est écologique, et surtout, c’est un secteur profitable qui connaît une croissance soutenue.

Des jus en mission

Fondée il y a un an, la start-up montréalaise jus LOOP est distribuée dans quelque 400 points de vente au Québec. Leurs boissons sont offertes en six saveurs et se détaillent 3,99 $CAD pièce. Chaque semaine, quelque 6 000 bouteilles sont vendues, estime l’entreprise, qui vient de recevoir une subvention de 400 000 $CAD du gouvernement québécois.

« Notre première mission c’est de sauver les fruits et les légumes, et de réduire le gaspillage alimentaire, affirme David Côté, le cofondateur. Nous voulons aussi démocratiser la santé. C’est bien simple, nous faisons de l’économie circulaire, ça nous coûte moins cher à produire, et les consommateurs nous adoptent parce que nous vendons à bon prix ».

C’est l’entreprise Courchesne Larose, un important distributeur de fruits et légumes, qui les fournit en aliments qui seraient normalement enfouis, moyennant des frais, parce qu’invendus ou invendables. Le distributeur, partenaire à 50 % dans la jeune pousse, n’a pas intérêt à gonfler les prix. « Une caisse de pommes peut nous coûter 5 $CAD au lieu de 45 $CAD », explique M. Côté.

Enfin, les déchets de LOOP (la pulpe) sont offerts à une autre start-up, Wilder&Harrier, qui œuvre dans les gâteries pour chiens pour qu’elle les intègre dans ses recettes.

Afin de maximiser leur production, une usine de 4 000 pi2 (ce qui équivaut à 370 m2 environ) sera ouverte juste à côté de l’entrepôt de Courchesne Larose, dès octobre 2017, explique Julie Poitras-Saulnier, cofondatrice. Une initiative qui leur permettra de réduire le transport, donc les émissions de GES, de mettre la main sur toutes les ressources en voie d’êtres rejetées, et de propulser leur production, qui pourrait atteindre près de 200 000 bouteilles par semaines.

« Il y a de l’art dans les déchets », conclut le cofondateur, David Côté. Avec un million de chiffre d’affaires pour la première année, il y aussi des emplois et des profits.

Au-delà du réemploi

À la différence de LOOP, qui axe sa mise en marché sur le réemploi, les jus DOSE misent sur le caractère « bio » de leurs produits. Fondée il y a quatre ans, l’entreprise estime vendre quelque 10 000 bouteilles par semaine à 5,99 $CAD l’unité. La start-up met aussi en pratique plusieurs stratégies de l’économie circulaire.

« Des produits de “grade B”, du “moche”, ça existe depuis toujours dans l’industrie alimentaire, raconte Geneviève Brousseau Provencher, la cofondatrice. L’industrie de la transformation ou de la restauration utilise déjà ces catégories-là. C’est ce que nous prenons aussi, tant que le goût est à la hauteur ».

Avec le coût des fruits et légumes, « ce serait absurde de perdre quoi que ce soit, pense-t-elle.

Par ailleurs, DOSE, comme LOOP, utilise aussi un procédé fort intéressant, la pascalisation, afin d’allonger la durée de vie de leurs produits. C’est un peu comme la pasteurisation, mais à froid. Au lieu de ne survivre que pendant quelques jours, les jus pressés à froid ne périssent pas avant deux mois environ.

Enfin, avec les restants de la pulpe des fruits et légumes pressés, DOSE est en voie de préparer une recette de craquelins santé.

Au final, « c’est le consommateur qui a un impact. S’il encourage les produits locaux, il crée des emplois ici, réduit les émissions polluantes et le gaspillage alimentaire », conclut Geneviève Brousseau Provencher.

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