Discover

Discover 100 inspiring solutions to climate issues sourced from all over the world !

Benelux countries lead Europe’s transition to circular economy

Can Benelux Close the Loop?

Belgium, Luxembourg and the Netherlands hope to be an incubator to facilitate the transition towards a circular economy model in Europe.

By Catherine Kurzawa, Lëtzebuerger Journal (Luxembourg)

 

Read more on Lëtzebuerger Journal (in French).

 

Lëtzebuerger Journal
Catherine Kurzawa

When you purchase an electrical device in Europe today, the label tells you exactly how much energy it will consume. Nothing however indicates whether or not it can be repaired; all the consumer knows is that European law requires that it be guaranteed for two years.

The Benelux Union wants to change that. On June 30 2017, it launched a study to define criteria for product repairability and to quantify or evaluate how difficult repairs might be. With this measure, Belgium, the Netherlands and Luxembourg are taking another step to promote a circular economy.

“We think that the circular economy should be a political priority,” said Alain de Muyser, Deputy Secretary General of the Benelux College. He is under no illusion that actions taken by the three member states—which represent a market of some 30 million people—could have an impact comparable those taken by the European Union, with its population of 508 million. “But the way Benelux works is to be a laboratory for Europe,” he said. “If we join forces and, as a trio, have the support of our neighboring countries, we can have a bigger impact on Europe than any one of us could have alone.”

Since 2012, the Benelux countries have campaigned to raise awareness of sustainable development and in 2015, they began to actively endorse the circular economy. At the time, a task force responsible for waste treatment recommended the end of waste—at least on paper. The measure was adopted, although it has never been implemented. “What was important was that the three member states agreed upon the necessity to act,” said Muyser. And there has been some movement: A recommendation to change the status of construction and demolition waste to non-waste is scheduled for this year, and in 2018, the Belgium will turn towards tackling the issue of food waste.

“We need large-scale changes in mentalities and public opinion,” said Muyser. The Benelux Union also plans to conduct educational programs and to exchange best practices among member countries. Still, no one is expecting consensus to be easy in a region where environmental policies sometimes vary significantly. To cite but one example, the Netherlands requires refundable deposits on plastic bottles; in Belgium and Luxembourg, they are simply tossed into recycling bins.

The Benelux Union is nevertheless determined to spearhead EU progress toward a circular economy. Efforts include sensitizing member states and promoting initiatives that, later on, are likely to get a positive reaction from the biggest EU member countries and that could even make it onto the European Commission agenda.

Repairability is one of these; another is challenging planned obsolescence. By forcing producers to extend warranty periods, they intend de facto to extend repairability. Finally, they are closely following the progress of environmentally friendly product design that respects the principles of the circular economy. “We could eventually set up an inventory of reusable products,” said Muyser.

The Benelux countries are far from making the circular economy a reality, but they remain optimistic. After all, the Benelux Union was born in 1944 as a customs union; in 1957, its member states became founding members of European Union; today they are among 28 EU countries with a shared a vision for preserving peace and free trade. “I have always said that the bigger Europe gets, the more intra-European regionalism becomes necessary,” said Muyser. “Everything that is close to us brings us closer to one another.”

The circular economy may just be the solution to many of the environmental problems that are close to all Benelux citizens—and to their European neighbors as well.

Aujourd’hui, en Europe, lors de l’achat d’un appareil électrique, l’étiquette dévoile la quantité exacte d’énergie qu’il consommera. En revanche, rien n’indique sa capacité à être réparé. Le seul renseignement fourni au consommateur est la garantie de deux ans exigée par la législation européenne.

L’Union Benelux compte redistribuer les cartes. Le 30 juin 2017, elle a lancé une étude pour définir les critères de réparabilité des produits et pour recenser et évaluer la complexité de ces réparations. Avec cette mesure, la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg franchissent un nouveau cap dans la promotion de l’économie circulaire.

« Nous sommes d’accord pour inscrire l’économie circulaire au rang de priorité politique », déclare Alain de Muyser, secrétaire général adjoint et membre du collège de l’Union Benelux. Il sait pertinemment que l’impact des initiatives entreprises par les trois états membres — soit un marché de près de 30 millions de consommateurs —, ne sera pas comparable à celui de l’Union européenne, avec ses 508 millions de citoyens. « Par ces initiatives, le Benelux entend devenir un laboratoire pour l’Europe », explique-t-il. « Si nous additionnons nos forces et qu’à trois nous rallions le soutien des pays voisins, nous serons en mesure d’exercer un impact plus fort sur l’Europe que si chacun de nous avait agi seul. »

Depuis 2012, les pays du Benelux ont fait campagne pour sensibiliser au développement durable. Ils ont commencé à promouvoir activement l’économie circulaire en 2015. Une cellule de travail sur la question du traitement des déchets avait alors préconisé un dispositif de sortie du statut de déchet — du moins en théorie. Malgré son adoption, cette mesure n’a jamais été mise en œuvre. « Il était essentiel que les trois états membres s’accordent sur la nécessité d’agir », insiste Alain de Muyser. Les effets n’ont pas tardé : l’Union Benelux prévoit cette année une recommandation relative au changement de statut des déchets de construction et de démolition définissant les critères de sortie du statut de déchet et en 2018, la Belgique compte s’attaquer à la question du gaspillage alimentaire.

Selon Alain de Muyser « Les mentalités et l’opinion publique doivent changer en profondeur ». L’Union Benelux prévoit également de mettre en œuvre des programmes de sensibilisation et l’échange de bonnes pratiques entre pays membres. À nouveau, chacun connaît la difficulté de trouver un consensus dans une région aux politiques environnementales parfois extrêmement disparates. Pour ne citer qu’un seul exemple, les Pays-Bas ont rendu obligatoire la consigne des bouteilles en plastique, alors que la Belgique et le Luxembourg préconisent juste de les jeter dans les poubelles à déchets recyclables.

L’Union Benelux reste toutefois déterminée à devenir le fer de lance des avancées de l’UE dans le domaine de l’économie circulaire. Cette volonté inclut les programmes de sensibilisation des états membres et des initiatives de promotion qui, à terme, pourraient entraîner une dynamique positive de la part des principaux pays membres de l’UE et inscrire ce thème à l’agenda de la Commission européenne.

Parmi ces initiatives figure la réparabilité, mais également l’obsolescence planifiée. En obligeant les fabricants à prolonger les périodes de garantie, le Benelux compte de fait étendre la durée pendant laquelle un produit reste réparable. Enfin, elle suit de près l’évolution de la mise au point de produits éco-compatibles conformes aux principes de l’économie circulaire. « Nous pourrions un jour créer un référentiel des produits réutilisables », annonce Claude de Muyser.

Les pays du Benelux sont encore loin de leurs objectifs en matière d’adoption de l’économie circulaire, mais ils restent optimistes. Après tout, cet accord a vu le jour en 1944 sous la forme d’une union douanière. En 1957, ses états membres participaient à la fondation de l’Union européenne. Aujourd’hui ils figurent parmi les 28 membres de l’UE et partagent avec eux une vision commune de la préservation de la paix et du libre-échange. « Je n’ai cessé de répéter qu’à mesure que l’Europe s’élargirait, le régionalisme intra-européen deviendrait une nécessité », rappelle Claude de Muyser. « Tout ce qui nous ressemble, nous rapproche les uns des autres. »

L’économie circulaire pourrait ainsi être la clé de nombreux problèmes environnementaux qui touchent de près l’ensemble des citoyens du Benelux —, mais aussi leurs voisins européens.

Call for projects
Share an innovative solution!
Are you a project leader/business tackling climate issues? Do you offer an innovative solution with a strong social impact?
Through Solutions&Co your project/business could gain international coverage, bringing you new audiences, thanks to publication in leading economic media. Tell us about your initiative so we can consider it for the next edition of Solutions&Co!

Nous utilisons des cookies pour optimiser votre expérience en ligne. En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de ces cookies. Plus d'informations

Accepter les cookies vous assurent une navigation optimale sur le site. Si vous continuez de naviguer sur ce site sans changer les paramètres des cookies ou en cliquant sur "j'accepte" vous consentez à leur utilisation.

Fermer