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ForestFinance

Trees: an Asset Class with Sky High Benefits

ForestFinance invests in the forest for environmental sustainability, social good and financial returns

Nina Siegal, Sparknews

Sparknews
Nina Siegal

For years, it was accepted that protecting forests was the job of charitable organizations. A German environmentalist named Harry Assenmacher came to feel that this was a faulty assumption. “To do good things for the environment you have to change the economic system,” he said.

When ecologists turned their focus to reforestation as a tool to reverse climate change, Assenmacher decided that any meaningful large-scale reforestation project would need to be financed by a company, not charities.

That was the seed of ForestFinance, the firm he founded in Bonn. It sells “sustainable forest products” as an investment class, akin to stocks and bonds.

The firm invites investors to buy shares (i.e. trees) in forests that are ethically and sustainably managed.

In Panama, Colombia, Peru and Vietnam, the company’s partners plant new forests on fallow grasslands that were once tropical rainforests. These are not mono- culture tree plantations, which deplete the soil, but rather mixed-species forests, designed to provide habitats for wildlife and offset CO2 emissions. ForestFinance also adds a mix of tree species to existing monoculture forests for more biodiversity.

ForestFinance has competitors, but Assenmacher says they tend to do monoculture tree farming, which doesn’t focus on biodiversity or social impact. ForestFinance also guarantees fair wages and good working conditions for its employees, who are often indigenous people. The company’s projects have received certification from several bodies: the Forest Stewardship Council, the UTZ program for sustainable farming and better workers’ conditions, and the Gold Standard for carbon emission reductions.

Investment products include long-term and short-term plans. In the TreeSavingsPlan, customers lease a parcel of land on which trees are planted.

Twenty-five years later the trees are selectively harvested, leaving the forest intact ; investors earn money off the sale of timber. The plan costs €396 (US$450) over one year, and anticipates annual returns of 6 percent over 25 years, for revenues of €1,740 per share (payments are not made annually).

For those who prefer not to wait so long to see returns, there’s the PureCocoa, a one-time investment of €3,250 to lease 1,000 square meters of land in Peru, for sustainable, single origin and fairly-produced cocoa. Payouts begin in as early as five years.

Investing in forests is not without risk, including fire, drought and insects, so ForestFinance offers insurance for the first five years after planting, when trees are most vulnerable.

But Assenmacher’s bigger risk was attempting to create a company of this kind back in the 1990s. At first, he tried it out as a private individual, investing a few thousand euros to buy and reforest land in Panama as a kind of personal pension fund. A “few very brave friends and family” members joined him, each investing a little bit.

Those early investors have received small payouts for harvested wood and carbon credits, though the bulk of their returns will come in five to seven years. Meanwhile, people who invested in GreenAcacia have earned approximately 6 percent a year.

Satisfied that his experiment could work, Assenmacher officially founded ForestFinance in 2005. It grew much faster than anticipated, collecting more than $100 million from 17,000 clients. More than 90 percent of them are in Germany, with newer investors elsewhere in Europe. (In 2013, ForestFinance created an offshoot in France.)

Assenmacher says that any criticism of his company generally comes from the conservative investment community (since ForestFinance profits tend to be lower than those of traditional stocks) or from environmental activists who feel that trees should not be used to earn money. To the latter, he responds: “If you want to save the environment, you have to find a way of sustainable production.”

Pendant de nombreuses années, on a considéré que la protection des forêts était du ressort des organisations caritatives, grâce à des fondations ou à des dons privés. Jusqu’au jour où un environnementaliste allemand du nom de Harry Assenmacher se rendit compte que cette hypothèse n’était pas la bonne.

Dans les années 1980, Assenmacher a travaillé pour ce genre d’ONG et
d’associations, comme par exemple la branche allemande des « Amis de la Terre ». « Je trouvais que le travail des ONG était très important, mais que si on voulait vraiment faire quelque chose pour l’environnement, il fallait changer le système, » analyse-t-il.

C’est à cette même époque que les écologistes ont commencé à voir dans la reforestation un moyen d’inverser le phénomène du réchauffement climatique. Pour Assenmacher, ces projets de reforestation à grande échelle nécessitaient plus que la
capacité de financement d’une association : il fallait celle d’une entreprise privée.

Ainsi naquit ForestFinance, une société fondée à Bonn et dont l’idée est de vendre des « produits forestiers durables » au même titre que n’importe quel autre investissement, comme des actions ou des obligations. La société propose aux investisseurs d’acheter des parts (des arbres, par exemple) dans des forêts qui sont gérées de manière éthique et durable.

Au Panama, en Colombie, et au Vietnam, les partenaires de l’entreprise plantent de nouvelles forêts, là même où il y avait auparavant des forêts tropicales, plus que des prairies inexploitées. Ces nouvelles plantations sont constituées de plusieurs essences d’arbres, conçus pour offrir un habitat à la faune locale et pour limiter les émissions de CO2 – au contraire des plantations en monoculture qui épuisent les sols et contribuent potentiellement au réchauffement climatique. ForestFinance diversifie également les monocultures existantes en plantant de nouvelles essences d’arbres de manière à améliorer la biodiversité.

Cet effort pour favoriser la biodiversité, c’est ce qui différencie ForestFinance de ses rivaux. Eux ont plutôt tendance à se limiter à des exploitations en monoculture, qui ne se préoccupent ni de l’atteinte à la biodiversité, ni de leur impact social. Les forêts d’Asssemacher sont en revanche certifiées par le Forest Stewardship Council, une ONG indépendante. ForestFinance garantie par ailleurs des salaires équitables et de bonnes conditions de travail à ses employés, qui sont souvent des populations autochtones.

Pour ceux qui préfèrent les retours plus rapides, il existe CacaoInvest, ou l’investissement cacao. Il s’agit d’un investissement unique d’un montant de 3 250 euros pour louer 1000 mètres carrés de terrain au Pérou ou au Panama, où l’on produit du cacao d’origine unique, c’est-à-dire avec un type de graines récolté dans un seul endroit, cultivé de manière durable et équitable. Avec ce système, il suffit d’attendre 5 ans pour récolter des gains.

L’investissement forestier comporte bien sûr des risques, celui d’un incendie, d’une sécheresse ou d’une invasion d’insectes. ForestFinance propose une assurance qui couvre les arbres pendant les cinq premières années, lorsque les arbres sont les plus vulnérables.

Pour Assenmacher, le plus gros risque fut de créer une compagnie de ce genre au milieu des années 1990. Il a d’abord expérimenté à titre individuel, en investissant 1000 euros pour acheter et reboiser quelques hectares au Panama. Un investissement devait lui servir d’épargne personnelle pour sa retraite. Quelques « amis et parents biens courageux » ont rejoint l’entreprise, chacun participant un peu à l’investissement.

Ces premiers investisseurs ont depuis reçu des paiements, certes de petite ampleur, issus du bois récolté et des crédits-carbones. L’essentiel du retour sur investissement devrait arriver d’ici cinq à sept ans. En attendant, ceux qui ont investit dans le programme GreenAcacia ont quant à eux gagné près de 6% par an. Les premiers clients du plan CacaoInvest ont perçu les gains de la première récolte de cacao.

 

Satisfait de voir son projet fonctionner, ForestFinance fut fondé en 2005 et grandit bien plus vite que prévu. « Malheureusement, nos prédictions sur le réchauffement climatique se sont devenues réalité, et les problèmes sont devenus encore plus importants, » explique-t-il. « Investir dans des actifs réels, des investissements durables et des forêts sont devenus de plus en plus normal. »

Ces dix dernières années, ForestFinance a collecté plus de 10 millions de dollars d’investissements, provenant de 17 000 clients. Plus de 90% d’entre eux sont en Allemagne, avec des nouveaux investisseurs venant d’autres pays européens. (En 2013, ForestFinance a créé une branche en France).

Selon Assenmacher, les critiques faites contre sa compagnie viennent généralement d’investisseurs conservateurs (effectivement, les profits proposés par ForestFinance ont tendance a être plus bas que ceux des actions traditionnelles) ou d’activistes environnementaux : « Gagner de l’argent avec les arbres est mal, me disent-ils. » Ce à quoi il répond : « Si vous voulez sauver l’environnement, vous devez trouver un moyen de produire de manière durable. »

Un investisseur privé a été sensible à cette logique : il s’appelle Tom De Fauw et est directeur commercial dans une multinationale française spécialisé dans l’électricité. Il a aussi passé de nombreuses années à travailler dans des pays tropicaux pour son travail. « J’ai personnellement vu à quel point la nature et la biodiversité sont fragiles, » raconte-t-il. « Cela fait partie de notre travail, en tant qu’êtres humains, de défendre les plus démunis, qu’il s’agisse d’autres êtres humains, de la faune ou de la flore. »

De Fauw a investi dans l’un des produits de ForestFinance, et participe ainsi à la reforestation de l’une des régions les plus pauvres du Panama, la province de Darien. Par la suite, il a aussi acheté des Acacia Mangium pour diversifier une plantation forestière en Colombie. En tout, cela représente 30 000 dollars, une somme importante pour quelqu’un dont les autres investissements se limitent à quelques actions et à son prêt immobilier.   

Jusqu’à présent De Fauw n’a perçu qu’un faible profit, en revendant ses crédits-carbone, mais il reste optimiste sur le long terme. « C’est un investissement qui laisse la conscience tranquille, » ajoute-t-il.

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