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EcoDom

Low-Cost Housing from Recycled Plastics

Founded by Mexican entrepreneur Carlos González, EcoDom transforms recycled plastics into affordable houses for low-income families.

Elizabeth López Argueta, El Economista (Mexico)

 

Read more on The Hindu Business LineYicai GlobalEl Economista (in Spanish), Valor Econômico (in Portuguese), Les Echos and L’Economiste du Maroc (in French).

El Economista
Elizabeth López Argueta

Plastics production has grown exponentially since its creation. According to the study “Production, use, and fate of all plastics ever made,” published in Science Advances magazine in 2017, 8.3 billion tonnes have been produced worldwide in the last 65 years – weighing the equivalent of 10,000 Eiffel Towers or 35,000 Empire State Building.

The problem is that only nine percent of all plastic waste gets recycled, while the rest ends up in nature. Eight million tonnes of plastics go into the ocean every year – a figure that may rise to 500 million by 2020 if the situation does not improve.

In Mexico, PET consumption reaches 722,000 tonnes per year. The country ranks first in bottled water consumption worldwide, according to the Environmental Commission of the Mexican House of Representatives, and second when it comes to soft drink bottles.

But the country has made important progress, according to the local environmental NGO Ecoce; PET collection and recycling increased from 6 to 58 percent in the last 15 years, ahead of Brazil (42 percent), Canada (40 percent) and the United States (31 percent). Norway’s recycling culture leads the way with a 95 percent rate.

Growing awareness of PET environmental consequences is encouraging people to take action. Mexico’s Carlos González, CEO of EcoDom, is an example. His company, based in Xicotepec de Juárez, Puebla, turns plastic waste into construction materials to build affordable housing for low-income families.

González grew up in the mountains near Puebla, one of the most disadvantaged regions in the country, surrounded by poverty, lack of access to decent housing and plastic pollution. He conceived and created his business model in 2012.

“Our goal is to deeply clean Mexico, and the world, of plastic by taking advantage of its properties’ potential for construction – it doesn’t biodegrade, get damp or moth-eaten,” the entrepreneur explains. The company recycles mainly PET, but also high-density Polyethylene (HDPE), polypropylene and acrylonitrile butadiene styrene (ABS), usually found in broken buckets, toys or bags.

González buys the material by the kilogram from small companies, or from independent collectors with whom the company regularly works. EcoDom also organises waste picking operations in Puebla, where volunteers join the firm’s employees to collect plastics from households or businesses.
“We select the plastics and grind them through an industrial process to turn them into flakes, which are then placed into a mould, melted and, once in a plasma state, taken to a press that applies pressure to produce the raw material for our products,” González explains.

To create a wall, the company transforms around six kilograms of plastics. The whole process costs from 50 to 60 Mexican pesos, or nearly three dollars.

EcoDom generates revenue from selling plastic-derived construction materials such as containing walls, earthenware, mezzanines and thermic roofs; but also from building houses and selling properties to low-income families.

Roughly 10 percent of its profits are destined for social causes. With these funds, the company is able to sell partially subsidised 42 square-metre houses for 5,000 pesos (USD 265) or single rooms for 1,000 pesos. Buyers are allowed to pay with work instead of money.

“Our houses cost less than others made entirely of concrete. One of the perks of our system is that the material can resist up to twice the load of traditional building materials, which speeds the construction phase and allows for savings of up to 25 percent of the total cost. Traditional building materials resist 2.5 kilos per square centimetre, whereas ours can hold up to 5.3 kilos per square centimetre,” says EcoDom’s CEO.

The company also started donating houses to families last year. So far, it has sold two houses and donated five houses and three bedrooms. Now, they are negotiating the terms of an agreement with Puebla’s Cuauhtémoc University to donate five other houses.

González began this project alone, but with help from his now partner, Eily Cristell Velázquez. Today EcoDom has three more shareholders. Together, they have invested more than eight million pesos so far, and have managed to stir interest from companies in India, Canada, France, Brazil, South Africa, Guatemala and the Dominican Republic. An agreement with the latter’s government is under negotiation, in a bid to tackle the massive plastic pollution problem off the coast of Santo Domingo that made headlines earlier this year.

González says he’s proud of what his company has achieved and plans to enlarge its scope through a franchise model. In December, he will join the Mexican construction company Haras to build 250 houses in Puebla. EcoDom hopes to provide the necessary materials and expertise to construct at least half of the houses.

La production de plastique a connu une croissance exponentielle depuis son invention. Selon l’étude Production, utilisation et devenir de tous les plastiques jamais fabriqués, publiée en 2017 dans la revue Science Advances, 8,3 milliards de tonnes ont été produites dans le monde depuis  les 65 dernières années, soit l’équivalent de 10 000 tours Eiffel ou de 35 000 Empire State Building.

Le problème, c’est que seulement 9% de tous les déchets plastiques sont recyclés tandis que le reste finit dans la nature. Chaque année, huit millions de tonnes de plastique terminent dans l’océan, un chiffre qui pourrait atteindre 500 millions d’ici 2020 si la situation ne s’améliore pas.

Au Mexique, la consommation de PET s’élève à 722 000 tonnes par an. Le pays est le premier consommateur mondial d’eau en bouteille, et le deuxième en ce qui concerne les sodas, d’après les chiffres de la Commission de l’environnement de la Chambre des députés mexicaine.

Mais selon l’ONG environnementale Ecoce, le pays a toutefois une longueur d’avance en matière de recyclage : la collecte et le traitement de PET sont passés de 6 à 58 % au cours des 15 dernières années, devançant le Brésil (42%), le Canada (40%) et les Etats-Unis (31%). La culture du recyclage norvégienne reste en tête avec un taux de 95 %.

Le progrès s’explique par une croissante sensibilisation à l’impact du PET sur l’environnement, qui  encourage les citoyens à agir. Au Mexique, Carlos González, le PDG d’EcoDom, en est un exemple. Son entreprise, basée à Xicotepec de Juárez, dans l’État de Puebla, transforme les déchets plastiques en matériaux de construction afin de proposer aux familles à faible revenu des logements abordables.

Carlos González a grandi dans les montagnes près de Puebla, l’une des régions les plus défavorisées du pays, cernée par la pauvreté, un manque d’accès à des logements décents et la pollution du plastique. C’est en 2012 qu’il conçoit et crée son business model.

« Nous souhaitons débarrasser le Mexique et le monde du plastique en exploitant toutes ses potentialités pour la construction. Il ne se biodégrade pas, ne craint pas l’humidité, ni d’être mangé par les mites », indique l’entrepreneur. Sa société recycle principalement du PET, mais également du polyéthylène haute densité (PE-HD), du polypropylène et de l’acrylonitrile butadiène styrène (ABS), matériaux que l’on retrouve généralement dans la composition des seaux, des jouets ou des sacs abîmés.

Carlos González achète ces matériaux au kilo auprès de petites entreprises ou de collecteurs indépendants avec lesquels l’entreprise travaille régulièrement. EcoDom organise également des opérations de collecte de déchets dans l’État de Puebla, pendant lesquelles des volontaires se joignent aux employés de l’entreprise afin de récupérer les plastiques auprès de ménages ou d’entreprises.

« Nous sélectionnons les plastiques et nous les broyons selon un procédé industriel qui les transforme en flocons. Ces derniers sont ensuite placés dans un moule, fondus et, une fois à l’état de plasma, ils sont acheminés vers une presse qui leur applique une pression afin de produire la matière première de nos produits », explique Carlos González.

La construction d’un mur, par exemple, requiert de six kilos de plastique et coûte entre 50 et 60 pesos mexicains, soit près de 3 dollars.

EcoDom tire ses revenus de la vente de matériaux de construction dérivés du plastique, tels que des murs de soutènement, du carrelage, des mezzanines et des toits thermiques, mais également de la construction et de la vente de propriétés à des familles à faible revenu.

Environ 10 % des bénéfices de l’entreprise sont destinés à financer des actions sociales. Grâce à ces fonds, l’entreprise peut vendre des maisons de 42 mètres carrés, en partie subventionnées, pour 5 000 pesos (265 dollars) ou bien des chambres individuelles pour 1 000 pesos. Les acquéreurs ont l’option de payer par leur travail plutôt qu’avec de l’argent.

« Nos maisons coûtent moins cher que celles entièrement réalisées en béton», explique le PDG d’EcoDom. « L’un des avantages de notre système, est que ce matériau est deux fois plus résistant que les matériaux de construction traditionnels, ce qui accélère la phase de construction et permet d’économiser jusqu’à 25 % du coût total. Les matériaux de constructions traditionnels résistent à 2,5 kilos par centimètre carré, alors que les nôtres peuvent supporter jusqu’à 5,3 kilos par centimètre carré. »

En 2017, l’entreprise a également commencé à offrir des maisons à des familles. Jusqu’à présent, elle a vendu deux maisons, elle en a offert cinq ainsi que trois chambres à coucher. De nos jours, elle négocie les termes d’un accord avec l’Université Cuauhtémoc de Puebla afin de faire don de cinq maisons supplémentaires.

Carlos González a démarré ce projet seul avant d’être aidé par Eily Cristell Velázquez, qui est désormais son associée. Aujourd’hui, EcoDom possède trois actionnaires supplémentaires. Jusqu’à présent, ils ont investi plus de huit millions de pesos et ont réussi à susciter l’intérêt d’entreprises en Inde, au Canada, en France, au Brésil, en Afrique du Sud, au Guatemala et en République dominicaine. Un accord avec le gouvernement de cette dernière est en cours de négociation pour tenter de lutter contre la pollution plastique au large des côtes de Saint-Domingue, largement médiatisée en début 2018.

González se dit fier du progrès de sa société et envisage d’élargir son champ d’intervention grâce à un système de franchise. En décembre, l’entreprise se joindra à la société de construction mexicaine Haras afin de construire 250 maisons à Puebla, dont EcoDom fournira les matériaux nécessaires et l’expertise pour en construire au moins la moitié.

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